La FAO estime que 51,4% des ménages agricoles au Togo élèvent des chèvres. Cette activité leur procure de très faibles revenus et ne satisfait pas la demande nationale en viande ; Cette situation tient principalement à la faible productivité des troupeaux de petits ruminants, à la mauvaise structuration des acteurs, à l’accès limité aux informations du marché, et aux risques sanitaires présents dans la chaine d’approvisionnement en viande. C’est dans ce contexte qu’est né le projet DEFI – Viande.
Le projet DEFI – Viande vise à améliorer la productivité des élevages familiaux de petits ruminants, ce qui va réduire les maladies et les mortalités, et d’améliorer les conditions d’élevage en milieu paysan.
Le projet va aussi appuyer à la structuration des organisations professionnelles de la filière bétail et viande ; améliorer le commerce d’animaux issus des élevages familiaux en engageant les organisations d’agro-éleveurs dans des contrats de commercialisation d’animaux avec l’ESOP viande et professionnaliser les acteurs de la filière bétail-viande par la formation, la certification et l’accès au microcrédit- équipement.
L'objectif général est d'améliorer les revenus des acteurs de la filière bétail viande de petits ruminants de plus de 10% grâce à l'entreprenariat social.
Objectifs spécifiques
La mise en œuvre du projet sera basée sur les méthodologies suivantes :
Les composantes du projet
Résultat 1
- L'offre de services pour les élevages familiaux s'est renforcée et les petits agro-éleveurs appuyés ont adopté les bonnes pratiques d’élevage favorables à l'augmentation de la productivité de leur cheptel
Résultat 2
- Les capacités des organisations faitières de la filière bétail et viande sont renforcées et garantissent une offre de services à leurs membres
Résultat 3
- Les acteurs de la filière bétail - viande sont engagées dans les contrats commerciaux et la commercialisation de leurs bétails est améliorée
Résultat 3
- L'abattoir de l'ESOP viande dispose des capacités de fonctionnement requises pour assurer la sécurité sanitaire des aliments
- 200 acteurs informels (Les restauratrices de rue, bouchers et rôtisseurs de viande) sont mieux équipés, certifiés et améliorent les pratiques d'hygiène