Du 4 au 7 mars 2025, à Accra, plus 70 participants venus du Burkina Faso, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la sierra Leone, du Tchad et du Togo ainsi que du CILSS, du CORAF, de la CEDEAO et de la Banque mondiale se sont retrouvés pour examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme de Résilience du Système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), identifier les défis rencontrés et proposer des solutions adaptées pour optimiser l'impact des interventions.  

Dans le cadre du pilotage du FSRP, il est prévu deux rencontres semestrielles par an afin d’évaluer les progrès accomplis et faire les ajustements nécessaires pour l’atteinte des objectifs du programme. La rencontre d’Accra est la première de l’année 2025 pour la synthèse régionale des missions d’appuis à la mise en œuvre du FSRP. 

Les activités relatives aux services de conseil numérique pour la prévention des crises alimentaires, de durabilité et d’adaptation de la base productive et de facilitation du commerce intrarégional en Afrique de l’Ouest ont été passées en revue aussi bien au niveau régional que dans les pays. Les échanges ont porté également sur la consolidation de la coordination entre les niveaux régional et national, afin de maximiser les synergies et renforcer l'apprentissage mutuel entre les acteurs du FSRP.

Malgré un contexte difficile de mise en œuvre des activités sur le terrain résultant des défis socio-politiques et sécuritaires, des réalisations majeures ont été notées.

Dans l’ensemble, il ressort que les actions menées dans les pays et au niveau régional ont atteint en 2024, un total de 2 344 411 bénéficiaires directs dont 35% de femmes qui ont été touchés par les actions du programme depuis sa mise en œuvre dans 7 pays que sont : le Burkina Faso, le Ghana, le Mali, le Niger, la sierra Leone, le Tchad et le Togo.

On note aussi, une réduction du nombre de personnes vivant en insécurité alimentaire de près de 22,2% par rapport à l’année de base 2022, dans les zones d’intervention du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Togo.

Ces résultats ont été salués par les partenaires à tous les niveaux qui ont réitéré la nécessité renforcer les échanges entre les acteurs nationaux et les acteurs régionaux, une spécificité du programme comme l’a souligné, le Directeur de l’agriculture et du développement rural de la CEDEAO, M Alain SY Traoré «   l’approche intégrée du FSRP, impliquant le CILSS, le CORAF et la CEDEAO ainsi que l’entrée des pays par phase, crée une synergie entre les actions régionales et nationales pour renforcer la résilience alimentaire dans la région ». 

Des discussions approfondies ont permis de capitaliser les bonnes pratiques et de favoriser une meilleure intégration des approches innovantes visant à améliorer la sécurité alimentaire, la résilience des systèmes agricoles et l'accès aux marchés.

En réunissant les principales parties prenantes, la CEDEAO, le CILSS, le CORAF et la Banque mondiale ont ainsi contribué à renforcer l'alignement des actions mises en œuvre par les différentes institutions et les pays, favorisant ainsi une approche plus cohérente et efficace pour la résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest.